Reconstruire une volonté collective progressiste au Québec
Tout de noir vêtus et masqués, des activistes rassemblés en un Black Bloc étaient attendus à l’occasion de la réunion du G7 tenue au Québec. Or, ce ne sont pas ces anarchistes qui ont manifesté leur opposition destructive à l’ordre international existant, mais bien le président des États-Unis. La situation est devenue surréaliste, et l’on se demande comment les Américains ont pu élire un tel parangon d’irraisonnabilité, d’ignorance et de nombrilisme. Au même moment, nos voisins les Ontariens viennent de choisir quelqu’un qui, selon toute apparence, est d’un caractère similaire. Comment des peuples qui ont su se doter, dans une certaine mesure tout au moins, d’un État de droit, démocratique et social, en sont-ils arrivés à s’en remettre à de tels extrémistes? Comment ces peuples peuvent-ils méconnaître à ce point les voies qui ont permis à leurs sociétés d’accomplir au cours des sept dernières décennies de si évidentes et considérables avancées sociales, économiques et politiques? Et pour autant que l’on refuse de s’en remettre à un destin lamentable, comment reconstruire une véritable volonté collective permettant non seulement d’éviter les reculs, mais de favoriser une progression?
L’avenir, des raisons d’espérer
Publication de mon article dans Le Devoir du samedi 31 mars 2018.
Un article écrit dans le sillage de mon dernier livre L’avenir, des raisons d’espérer et spécifiquement dans le contexte de Pâques alors que plusieurs d’entre nous ont délaissé la foi. Peut-on espérer quand on ne croit plus ou sommes-nous voués à la désespérance?
[formidable id= »17″]